jeudi 16 février 2012

Interdiction de fumer dans les terrasses



Tous droits réservés au GET - Sondage CSA Janvier 2012


Proposition 4 : Assurer une bonne protection contre le tabagisme passif en réglant les derniers problèmes :
- définir de façon claire et simple un lieu clos et couvert
- imposer le respect de la législation visant à prévenir la pollution des locaux par la fumée du tabac
- mobiliser les corps de contrôle
- dresser mensuellement le bilan de ces contrôles par un système centralisé de recueil de l’information

Les lieux non-fumeurs font la quasi-unanimité des fumeurs et des non-fumeurs
les sujets dépendants au tabac ont peu envie de fumer dans les lieux où il existe une interdiction claire alors que l’envie de fumer est forte dans un lieu fumeur
- s’il n’y a pas de souffrance à ne pas fumer dans un lieu non-fumeur, il y a souffrance à ne pas fumer dans un lieu où l’on peut éventuellement fumer : toutes les situations ambigües mettent en dialogue le cortex cérébral intelligent qui dit de ne pas fumer et les centres de la dépendance du rhinencéphale qui contiennent les centres de la dépendance qui pousse à fumer.

Définir de façon claire et simple un lieu clos et couvert
L‘absence de définition des lieux clos et couvert pose problème, en particulier pour les terrasses des cafés et restaurants. Quasi-fermées, elles sont, au fils des ans, devenues l’hiver des lieux où l’on est fortement pollué. Une grande façade totalement ouverte (au moins un quart de la circonférence) ou l’absence de toit assurent seuls un renouvellement d’air suffisant.

Mobiliser les corps de contrôle
La quasi-absence de contrôles nuit à l’application de l‘interdiction de fumer comme de toutes les réglementations de contrôle du tabac. Ceux-ci doivent être effectués comme ils le sont pour la circulation routière.

Dresser mensuellement le bilan de ces contrôles par un système centralisé de recueil de l’information
Le suivi de l’application des règles est une nécessité pour leur succès. Ce constat permettra de suivre les progrès ou les manques dans l’application de la réglementation sur le tabac, comme cela est fait pour la sécurité routière, permettant en permanence d’adapter les mesures.



Cette proposition nécessite 1 M€ de budget supplémentaire pour la mise en place de l’observatoire des infractions à la réglementation du tabac.

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